Pour mon premier bulletin j'aimerais aborder un sujet: la vieillesse.
Loin d'être concerné dans l'immédiat, j'y réfléchissais il y a peu et me disais: "C'est quand même bien con, ça, la vieillesse. À quoi ça sert ?"
En regardant de plus prés, il est évident que la vieillesse sert à limiter la consanguinité au sein de l'espèce humaine.
Comment, me direz-vous? Si le mal dominant ne mourrait ni de maladie, ni de vieillesse, alors il finirait par apporter la consanguinité dans le groupe et l'espèce finirait par dégénérer et pourrait finalement s'éteindre à cause d'une simple grippe. Aussi, la vieillesse rendant impuissant à partir d'un certain âge (enfin parait-il), le brassage génétique est assuré !
Alors c'est génial la vieillesse finalement non ? Le mal dominant, si il n'est atteint par aucune maladie, fini quand même par laisser la place a la nouvelle génération qui est elle même un model normalement plus abouti, et donc permet la pérennité de l'espèce. Il est évident que c'était adapté à "l'époque". Seulement voilà, d'un certain point de vu, nous nous devons de constater que la vieillesse, c'est "Has Been" (démodé). Cette réflexion m'est venue en cherchant des informations sur le cancer que j'ai pris en grippe depuis peu. Je suis alors par hasard tombé sur ce lien:
http://www.informationhospitaliere.com/actualite-2513-recherche-italienne-vieillissement.html
Au cas où le lien ne serait plus valable plus, voici l'article en question:
"La découverte, entièrement italienne, est advenue en deux temps : en 1999 identification d'un fragment d'ADN anti-âge et, en 2005, (publication sur Cell, la plus importante revue de biologie cellulaire) de son mécanisme d'action. L'étude a été financée par l'Association Italienne pour la Recherche sur le Cancer (AIRC). La découverte, entièrement italienne, est advenue en deux temps : en 1999 identification d'un fragment d'ADN anti-âge et, en 2005, (publication sur Cell, la plus importante revue de biologie cellulaire) de son mécanisme d'action. L'étude a été financée par l'Association Italienne pour la Recherche sur le Cancer (AIRC)."Il y a six ans, nous avons démontré que l'espérance de vie des mammifères est génétiquement déterminée, si l'on exclu les accidents : chez l'animal, en inhibant l'activité du gène P66shc, la durée de vie augmente de 30%" - explique Pier Giuseppe Pelicci, directeur du département d'oncologie expérimentale de l'Institut Européen d'Oncologie (IEO) et coordinateur du groupe IEO-IFOM auteur de la recherche. Ainsi, si la moyenne actuelle est de 78-80 ans dans certains pays, elle pourrait atteindre 100-105 ans."Aujourd'hui nous savons comment cela se produit. Nous sommes donc, du point de vue scientifique, aptes à trouver une ou plusieurs molécules capables de bloquer l'activité du gène P66 afin d'obtenir non seulement une plus grande durée de vie mais, surtout, un vie plus longue en bon état de santé et sans les maladies liées au vieillissement cellulaire, comme l'artériosclérose, l'Elsheimer et le cancer."Le Professeur Umberto Veronesi, directeur scientifique de l'IEO est satisfait : "Toutes les recherches sur le vieillissement cellulaire sont importantes pour réussir à atteindre un allongement de la vie en bonne santé. La science ne s'intéresse pas à l'immortalité mais aux maladies dégénératives liées au vieillissement."Comment fonctionne P66 ? Marco Giorgio, un des auteurs du travail sur la revue Cell, explique que "depuis longtemps nous savons qu'à l'intérieur de la cellule les mitochondries produisent l'énergie nécessaire aux fonctions vitales, le coût biologique de cette activité étant les radicaux libres et l'eau oxygénée H2O2. Pendant une vie de 75 ans, un homme produit environ deux litres d'eau oxygénée. L'H2O2 est très dangereuse pour la cellule elle-même, parce que suite aux réactions thermo dermiques qu'elle induit, elle conduit à des mutations dangereuses dans les protéines et dans l'ADN, causant vieillissement et mort. En étudiant P66, nous avons découvert que les mitochondries ne produisent pas l'H2O2 par hasard mais volontairement." Enrica Migliacco, coauteur des recherches, explique que P66 sert à réguler les cycles fondamentaux des cellules de l'homme et de tous les vertébrés : de la mort à la naissance de nouvelles cellules. P66 est, en pratique, le gène régulateur du renouvellement des tissus, et le prix que nous payons pour cette régulation est justement le vieillissement. Ainsi en bloquant P66 les substances oxydantes ne se forment plus, les cellules ne sont plus endommagées et donc on pourrait vivre plus longtemps en meilleure santé. Cette découverte ouvre de nouvelles voies de recherche sur les inhibiteurs au gène P66. Trouver ces inhibiteurs semble être seulement une question de temps et de moyens. Cette information est un extrait du BE Italie numéro 38 du 16/08/2005 rédigé par l'Ambassade de France en Italie. Les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com"
Ce qui m'a intrigué c'est l'affirmation suivante: "La science ne s'intéresse pas à l'immortalité mais aux maladies dégénératives liées au vieillissement" C'est très bien que la science fasse ca, cependant, pourquoi la science ne s'intéresse pas a l'immortalité ? Est-ce une histoire de religion ? Dans mon cas, j'ai toujours cru comprendre que désirer l'immortalité, c'était plus ou moins aller à l'encontre de dieu lui même, sauf lorsqu'était évoqué l'immortalité divine elle même.
L'immortalité a mon sens a toujours été un peu tabou, ambigu voir "mal", il suffit de voir le mythe des vampires, eux n'ont même pas le droit à un coin de paradis, bref ! Je m'égare. A l'heure ou j'écris ce billet, la vieillesse doit être acceptée, non remise en cause, belle, nécessaire, voir même presqu'enviable... Je trouve au contraire la vieillesse relativement moche, voir des femmes déprimer parce que leur poitrine leur tombe sur les genoux, ou les hommes parce que leur virilité n'est plus au rendez-vous pour moi n'est ni beau, ni nécessaire ni même enviable. Sans omettre toutes les maladies qui lui sont plus ou moins directement liées. Je pense au contraire que c'est un vestige d'une défense automatique de l'espèce qui est d'aucune utilité et cause plus de misère qu'autre chose. Et alors sans la vieillesse me direz-vous ? D'après l'article cité plus haut, de toutes façons, nos cellules ont une durée de vie limitée (qui sait si ce sera toujours le cas dans le futur). Alors raison de plus pour nous débarrasser une bonne fois pour toute de cette misère qu'est la vieillesse. Que la science essaye de nous rendre immortel, quitte à changer notre façon de vivre ou de penser. C'est d'ailleurs à peu prés toujours ce qui se passe lorsque la science révolutionne notre monde.
Alors allez-y messieurs les scientifiques, cherchez !
Bien a vous, Billy
Loin d'être concerné dans l'immédiat, j'y réfléchissais il y a peu et me disais: "C'est quand même bien con, ça, la vieillesse. À quoi ça sert ?"
En regardant de plus prés, il est évident que la vieillesse sert à limiter la consanguinité au sein de l'espèce humaine.
Comment, me direz-vous? Si le mal dominant ne mourrait ni de maladie, ni de vieillesse, alors il finirait par apporter la consanguinité dans le groupe et l'espèce finirait par dégénérer et pourrait finalement s'éteindre à cause d'une simple grippe. Aussi, la vieillesse rendant impuissant à partir d'un certain âge (enfin parait-il), le brassage génétique est assuré !
Alors c'est génial la vieillesse finalement non ? Le mal dominant, si il n'est atteint par aucune maladie, fini quand même par laisser la place a la nouvelle génération qui est elle même un model normalement plus abouti, et donc permet la pérennité de l'espèce. Il est évident que c'était adapté à "l'époque". Seulement voilà, d'un certain point de vu, nous nous devons de constater que la vieillesse, c'est "Has Been" (démodé). Cette réflexion m'est venue en cherchant des informations sur le cancer que j'ai pris en grippe depuis peu. Je suis alors par hasard tombé sur ce lien:
http://www.informationhospitaliere.com/actualite-2513-recherche-italienne-vieillissement.html
Au cas où le lien ne serait plus valable plus, voici l'article en question:
"La découverte, entièrement italienne, est advenue en deux temps : en 1999 identification d'un fragment d'ADN anti-âge et, en 2005, (publication sur Cell, la plus importante revue de biologie cellulaire) de son mécanisme d'action. L'étude a été financée par l'Association Italienne pour la Recherche sur le Cancer (AIRC). La découverte, entièrement italienne, est advenue en deux temps : en 1999 identification d'un fragment d'ADN anti-âge et, en 2005, (publication sur Cell, la plus importante revue de biologie cellulaire) de son mécanisme d'action. L'étude a été financée par l'Association Italienne pour la Recherche sur le Cancer (AIRC)."Il y a six ans, nous avons démontré que l'espérance de vie des mammifères est génétiquement déterminée, si l'on exclu les accidents : chez l'animal, en inhibant l'activité du gène P66shc, la durée de vie augmente de 30%" - explique Pier Giuseppe Pelicci, directeur du département d'oncologie expérimentale de l'Institut Européen d'Oncologie (IEO) et coordinateur du groupe IEO-IFOM auteur de la recherche. Ainsi, si la moyenne actuelle est de 78-80 ans dans certains pays, elle pourrait atteindre 100-105 ans."Aujourd'hui nous savons comment cela se produit. Nous sommes donc, du point de vue scientifique, aptes à trouver une ou plusieurs molécules capables de bloquer l'activité du gène P66 afin d'obtenir non seulement une plus grande durée de vie mais, surtout, un vie plus longue en bon état de santé et sans les maladies liées au vieillissement cellulaire, comme l'artériosclérose, l'Elsheimer et le cancer."Le Professeur Umberto Veronesi, directeur scientifique de l'IEO est satisfait : "Toutes les recherches sur le vieillissement cellulaire sont importantes pour réussir à atteindre un allongement de la vie en bonne santé. La science ne s'intéresse pas à l'immortalité mais aux maladies dégénératives liées au vieillissement."Comment fonctionne P66 ? Marco Giorgio, un des auteurs du travail sur la revue Cell, explique que "depuis longtemps nous savons qu'à l'intérieur de la cellule les mitochondries produisent l'énergie nécessaire aux fonctions vitales, le coût biologique de cette activité étant les radicaux libres et l'eau oxygénée H2O2. Pendant une vie de 75 ans, un homme produit environ deux litres d'eau oxygénée. L'H2O2 est très dangereuse pour la cellule elle-même, parce que suite aux réactions thermo dermiques qu'elle induit, elle conduit à des mutations dangereuses dans les protéines et dans l'ADN, causant vieillissement et mort. En étudiant P66, nous avons découvert que les mitochondries ne produisent pas l'H2O2 par hasard mais volontairement." Enrica Migliacco, coauteur des recherches, explique que P66 sert à réguler les cycles fondamentaux des cellules de l'homme et de tous les vertébrés : de la mort à la naissance de nouvelles cellules. P66 est, en pratique, le gène régulateur du renouvellement des tissus, et le prix que nous payons pour cette régulation est justement le vieillissement. Ainsi en bloquant P66 les substances oxydantes ne se forment plus, les cellules ne sont plus endommagées et donc on pourrait vivre plus longtemps en meilleure santé. Cette découverte ouvre de nouvelles voies de recherche sur les inhibiteurs au gène P66. Trouver ces inhibiteurs semble être seulement une question de temps et de moyens. Cette information est un extrait du BE Italie numéro 38 du 16/08/2005 rédigé par l'Ambassade de France en Italie. Les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com"
Ce qui m'a intrigué c'est l'affirmation suivante: "La science ne s'intéresse pas à l'immortalité mais aux maladies dégénératives liées au vieillissement" C'est très bien que la science fasse ca, cependant, pourquoi la science ne s'intéresse pas a l'immortalité ? Est-ce une histoire de religion ? Dans mon cas, j'ai toujours cru comprendre que désirer l'immortalité, c'était plus ou moins aller à l'encontre de dieu lui même, sauf lorsqu'était évoqué l'immortalité divine elle même.
L'immortalité a mon sens a toujours été un peu tabou, ambigu voir "mal", il suffit de voir le mythe des vampires, eux n'ont même pas le droit à un coin de paradis, bref ! Je m'égare. A l'heure ou j'écris ce billet, la vieillesse doit être acceptée, non remise en cause, belle, nécessaire, voir même presqu'enviable... Je trouve au contraire la vieillesse relativement moche, voir des femmes déprimer parce que leur poitrine leur tombe sur les genoux, ou les hommes parce que leur virilité n'est plus au rendez-vous pour moi n'est ni beau, ni nécessaire ni même enviable. Sans omettre toutes les maladies qui lui sont plus ou moins directement liées. Je pense au contraire que c'est un vestige d'une défense automatique de l'espèce qui est d'aucune utilité et cause plus de misère qu'autre chose. Et alors sans la vieillesse me direz-vous ? D'après l'article cité plus haut, de toutes façons, nos cellules ont une durée de vie limitée (qui sait si ce sera toujours le cas dans le futur). Alors raison de plus pour nous débarrasser une bonne fois pour toute de cette misère qu'est la vieillesse. Que la science essaye de nous rendre immortel, quitte à changer notre façon de vivre ou de penser. C'est d'ailleurs à peu prés toujours ce qui se passe lorsque la science révolutionne notre monde.
Alors allez-y messieurs les scientifiques, cherchez !
Bien a vous, Billy
Le vieillissement de la population est nécessaire,on est déjà en surpopulation dans certains pays,te rends tu comptes de ce que voudrais dire une "immortalités"?? Bien que devenir vieux est moche,c'est absolument nécessaire...ou on arrête les naissances,ce qui pourrait détraquer complètement plusieurs économies basés sur les jeunes....bref,ceci pour dire : Le vieillissement est nécessaire,que l'on le veuille ou non (pour info,je ne suis pas croyant...)
RépondreSupprimerBonjour, Désolé pour la réponse tardive. Oui la surpopulation est un problème, mais on la rencontre que dans les villes. Les campagnes dans la plus part des pays sont dépeuplés. Il y a encore de la place, et le temps pour résoudre ce problème.
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